Hello les gens,
D’après vous, la méthode Scrum a-t-elle besoin de certaines conditions préalables pour bien fonctionner ? Comme la « culture » de l’entreprise, ou simplement le fait d’avoir une équipe dédiée et non partagée ? Doit-elle restée limitée au développement d’un produit ?
Ou au contraire, pensez-vous qu’entre les mains d’un expert, il doit être possible de mettre en place Scrum partout ?
Sans priorité
Le craftmanship
L’humilité
L’acceptation du vuca
La passion de l’utilisateur
L’esprit d’équipe
Le courage
Le mandat ( l’autonomie)
Déjà le contexte doit être compatible. Scrum, comme toute l’agilité, est utile uniquement pour des problèmes avec une certaine part d’incertitude mais pas trop. Scrum peut difficilement produire de l’innovation de rupture et est overkill pour améliorer un produit déjà bien établi.
Ensuite, l’équipe et certaines personnes autour d’elle doivent bien vouloir utiliser Scrum. Aujourd’hui, il y a encore des personnes qui ne sont pas convaincues ou qui ne voient pas l’intérêt de l’agilité. Il y a également beaucoup de personnes qui ont eu une mauvaise expérience avec Scrum ou avec une imposture de Scrum. Inutile de faire du forcing alors qu’il y a de très bonnes alternatives.
Je rejoins @Moosh sur l’utilité de l’artisanat logiciel et l’accès aux utilisateurs. En revanche, j’ai toujours déconseillé de mettre le courage comme pré-requis, puisque sa nécessité risque de masquer de gros problèmes ailleurs et de favoriser le burnout. Il vaut mieux chercher à rendre facile les bons gestes.
Un grand trou dans la raquette à combler est que Scrum ne donne aucune méthode pour faire de la discovery. Il faut aller chercher des choses côté product management pour ça. Il faut également trouver des façons cohérentes et utiles de mener l’amélioration continue. Les rétrospectives telles qu’elles sont implémentées aujourd’hui sont tellement naïves et ne produisent de bons résultats que par accident ou par effet placebo. Actuellement, j’explore différentes alternatives : le pré-mortem, la journalisation, SenseMaker, la cartographie estuarienne.