Du concret
Quand on est involontairement abstrait pour notre interlocuteur.
On parle de « malédiction du savoir » quand on pense utiliser des termes concrets, alors qu’ils sont abstrait pour notre interlocuteur, il ne les comprend pas dans un contexte donné.
Ici, l’abstraction est inconsciente.
Il faut donc utiliser les schémas pré-existants chez ton interlocuteur.
C’est là où l’usage des analogies peuvent aider. Cependant, elles ont des limites.
La simplicité
C’est lorsque, tu veux simplifier le message. Extrait la substantifique moelle de l’idée que volontairement tu dois renoncer à partager toutes les informations. Pour que ton message soit accessible à ton interlocuteur.
Cette première étape réalisé et assimilé par ton interlocuteur, tu peux passer au prochain message. Qui partagera les informations non dites précédemment.
Source sur la malédiction du savoir
Tirée du livre « Ces idées qui collent: Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent (VILLAGE MONDIAL) » écrit par Chip Heath, Dan Heath
Qui lui-même a ces sources.
Nous devons ce concept à C.F. Camerer, G. Loewenstein et M. Weber, « The Curse of Knowlege in Economic Settings : An Experimental Analysis », Journal of Political Economy 97, 1989. La « malédiction du savoir » augmente à mesure que les individus acquièrent davantage d’expertise.
Voir Pamela Hinds, « The Curse of Expertise : The Effects of Expertise and Debiaising Methods on Predicting Novice Performance », Journal of Experimental Psychology : Applied 5, 1999.
Voir également les brillants travaux de Boas Keyser, Linda F. Ginzel et Max H. Bazerman, « States of Affairs and States of Mind : The Effect of Knowledge on Beliefs », Organizational Behaviour and Human Decision Process 64, 1995.