Et si les rituels scrum ( ou les cadres en général) n'étaient que des prétextes a conversations?

Chef de projet dans ma vie d’avant j’ai souvent triché pour faire aboutir les projets en provoquant des discussions inter silos …
Quelques années au sein de poches Scrum dans des organisations a culture bureaucratique je me rends compte qu’au final les ah ah moments des équipes que j’accompagne c’est quand j’arrive a les faire parler, se parler entre eux et avec leurs parties prenantes …
C’est pas toujours simple mais je trouve que le daily,la retro, la démo sont utiles quand ils servent de support a des moments de dialogue et de feedback plutôt que des moments de CR …

Sans dialogue pas de feedback et sans feedback pas de dialogue :wink:
et si la conversation est cahotique c’est que l’organisation au sens large l’est en mettant les acteurs dans positions non alignées qu’un dialogue peut aider a améliorer.
Et que l’apport du rôle de SM ,Coach est plutôt la que de faire du scrum by the guide ?

Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils

En inversant, les processus et les outils servent aux interactions. Donc oui, les évènements Scrum servent à ça. C’est pour ça que cérémonie et rituel c’est des mauvais mots, ça instruit une forme de stabilité là où les évènements doivent changer, s’améliorer, être modifiés…

Alors, je n’irais pas jusqu’à dire « n’être que prétexte à conversation »… mais j’avoue que la conversation est primordiale, inévitable, indispensable, incontournable.
C’est là que tout va se construire.
Mais, il faut bien penser au « livrable », à la destination de chacune de ces conversations.

Ces rendez-vous ont chacun leur sens, leur but, leur objectif. S’ils sont différents avec différents noms, ce n’est pas pour décorer.

Vu le lean qui sous-tend Scrum, si la discussion était le seul élément de tous ces rituels, lean nous aurait mené à ne pas gaspiller notre temps à trouver des noms différents :wink:

Mais je garde l’essence de ton constat : sans la discussion, c’est souvent du vent.

Dernier point, le mot « RITUEL » en fait parfois réagir certains.

Là encore, je pense que la ritualisation est une technique d’économie.
On utilise les rituels quand on les a compris, pour créer une habitude, afin de se focaliser sur leur but et non leur fonctionnement.

Et on osera « réviser » le bien fondé de ces rituels lors des phases d’inspection du fonctionnement : les rétrospectives. Et souvent, se souvenir du sens de ces rituels suffira. Les « changer » doit se faire dans le but d’améliorer, pas de changer pour changer.

Hum… Niveau temporalité, j’ai du mal avec le raisonnement, même si je remet pas en cause le fond x)

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Ah ben, j’ai écrit ça sans avoir lu la réponse de @BenjaminF :slight_smile:

d’accord avec toi j’ai repris la terminologie scrum usuelle pour ouvrir la discussion :wink: