Faut-il des passionnés pour qu'une équipe agile performe?

Je sors de rétro et on a eu une discussion que j’ai trouvé interessante sur la passion du métier et l’impact que ça a sur les performance et l’engagement collectif.

  • C’est quoi votre sentiment sur la notion de passion du métier ?
  • Est-ce que tous les développeurs devraient être des passionnés dès lors qu’ils fonctionnent dans un cadre agile ?
  • Est-ce que la passion ne peut pas aussi desservir l’équipe ?
  • Comment canalise-t-on ou libère-t-on les passions, c’est selon :slight_smile: ?

Cela me paraissait assez logique que plus les gens sont passionnés, plus la performance de l’équipe s’en ressent dans le positif, mais à y réfléchir je pense que c’est beaucoup plus subtil.
J’aimerai avoir vos avis et retours d’expérience sur ce que vos teams ont pu donner avec des gens très passionnés et d’autres beaucoup plus neutres dans leur rapport à leur profession.

Hello @nicobiot

J’apporte ma maigre contribution : je n’ai que peu d’expérience pro en Scrum, mais j’en ai des diverses et variées, dans la vie.

Voici ce que m’inspire ton post :
les personnes passionnées produisent généralement beaucoup et bien. C’est le bon côté.

Mais l’inconvénient fréquent c’est qu’elles sont aussi, souvent, exigentes (et parfois sensibles).
Elles peuvent être facilement irritées/déçues par le manque d’investissement et de rigueur des autres! Et ça créé des tensions dans les équipes…
Réciproquement, les autres peuvent être agacés par ces personnes qui se surinvestissent, sauf quand ce sont leurs supérieur-es (et encore).

Au final, les personnes passionnées ont tendance à ne pas rester longtemps dans les équipes, sauf quand elles ont des postes de chef-fes, ou des postes autonomes qui ne les font pas dépendre des autres, moins passionnés.

Sujet intéressant.

Ce que je vais dire est caricatural.

Ma réponse

Pas besoin de passionnés, mais quand ils le sont alors il doivent être honnêtes.

Ma réflexion

Il y a au moins 3 types d’employés.

1 ceux dont l’emploi n’est qu’alimentaire

Ils vont faire le strict minimum pour conserver leur poste.

2 les professionnels/crafters

Il vont passer du temps en dehors des heures de travail pour se perfectionner.

3 les passionnés

Il vont passer du temps en dehors des heures de travail pour se perfectionner, mais aussi des fois pour faire des heures supplémentaires.

Cependant

  • Il y a des passionnés qui ne sont pas crafter.
  • Il y a des crafters qui ne sont pas passionné.
  • Les passionnés peuvent ne pas être honnêtes quand ils font des heures supplémentaires. Résultats, ils engrangent de la fatigue qui les rends moins efficace dans leurs travail quotidien.

Pour l’agilité il faut des collaborateurs
transparents, prêt à se remettre en question et à s’adapter.

Pour du scrum
Il faut une équipe courageuse, respectueuse, ouverte, engagée, concentrée

Pour les valeurs d’un collaborateur
intègre, collaborant, compétant ou apprenant…,

Passionné => voir moving motivator.

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Salut. De mon point de vue.

C’est quoi votre sentiment sur la notion de passion du métier ?

  • Sans passion du métier, ça devient Alimentaire. Et on a 2 profils, le J’en foutiste et le sérieux. Mais je trouve que de manière générale, il faut régulièrement de la passion pour redonner de l’intérêt à notre quotidien. Une personne mature et équilibrée recherche au quotidien de la passion sur les actions menées même minimaliste.
  • Est-ce que tous les développeurs devraient être des passionnés dès lors qu’ils fonctionnent dans un cadre agile ?
  • Je dirai que non, le contexte Scrum demande en effet d’autres valeurs, pas de la passion.
  • Est-ce que la passion ne peut pas aussi desservir l’équipe ?
  • Oui, dans mon expérience personnelle, on rencontre des situations ou un développeur va trop vite, ne respecte pas les processus ni le rythme de l’équipe.

  • Et si absence de passion, c’est contagieux et devient générateur de démotivation

  • Comment canalise-t-on ou libère-t-on les passions ?
  • Je dirai que pour Canaliser, il faut sensibiliser la personne en rétrospective en le mettant en scéne dans un jeu de rôle par exemple ou lui faire comprendre les impacts générés
  • Pour les libérer : Je propose, pour ma part des ateliers « Si on échangeait » ou chacun partage ses découvertes ou connaissances. Sinon tenter d’injecter dans l’équipe des actions d’amélioration continue favorisant la passion, genre POC. On peut aussi selon la passion, imaginer des changements de rôles et responsabilités… Mais tout est affaire de l’individus. il n’y a pas de réponses magique selon moi…