C’est tellement complexe comme situation, je sens pleins d’émotion et de non émotion de certains, genre le big boss…
Et la peur forte qui peut arriver quand on devient indispensable, mais qu’on ne l’est pas vraiment…
Franchement y a pas de bonne solution : si ça arrive, ça arrive, et ils s’en sortiront peut-être, peut-être pas. A la limite, à ta place, je les aiderai à traverser ça. J’ai vécu ça en tant que SM, une équipe dissoute et des reconvertis qui se sont fait virer. Faire des points d’équipe, explorer les peurs ensemble, et accompagner individuellement les personnes à la sortie, c’est le mieux que j’ai trouvé à faire.
A toi de voir si tu souhaites leur dire ou non, il n’y a pas de bonne solution là.
Le souci, c’est que si je leur confie ce que je sais, et que je les accompagne pour traverser ça = continuer à faire du bon boulot, tout en cherchant en parallèle à retrouver un autre job, tout le monde risque de se barrer avant que ça ne soit le bon moment, sans parler du déficit de motivation (et donc de qualité) que ça va générer…
Et là, je risque d’avoir mis le dawa dans le projet, et de précipiter la fin de la collaboration avec le client.
Je vais prier pour que les boss nous retrouvent un nouveau contrat et nous recasent, globalement, toute l’équipe, sur un nouveau projet, quand ce sera le moment…
Eh ben si ça crée plus de problème, il vaut mieux parfois une petite omission qu’une grosse vérité violente.
Dans le lean software, on pense souvent à « prendre la décision le plus tard possible ». Ca m’y fait penser.
Grrrrrrrr… x) (ça me trigger à chaque fois)
Haha je sais où tu veux en venir.
Parfois c’est une très mauvaise idée…
C’est le principe que j’aime le moins du lean software, mais je comprends la raison derrière.
Je vais un tout petit peu plus loin : c’est l’un des trucs qui s’est (intentionnellement…? :D) très mal traduit dans le passage de TPS vers Lean.
Merci pour cette info !
Je suis allée googler ça, et je trouve « Décidez le plus tard possible : Comme la L&D est toujours associée à un certain niveau d’incertitude, de meilleurs résultats pourraient être obtenus en retardant autant que possible les décisions, jusqu’à ce qu’elles puissent être prises sur la base de faits et non de prévisions et d’hypothèses futures incertaines. »
C’est tout à fait adapté à la situation, il me semble : je n’ai aucune info officielle sur ce remplacement de notre équipe/fin du contrat avec notre client. Bien que la phrase que j’aie lue me semble sans aucune équivoque, elle reste une « prévision » et une « hypothèse », et l’interprétation que j’en fait est peut-être erronnée…
Après tout, je suis « jeune » dans le milieu du business numérique, je suis peut-être complètement à côté de la plaque ?
(la phrase en question, lue sur l’agenda de la Proxy P.O. qui appartient au client, c’est :
Remplacer le noir par le nom de l’application (le produit qu’on développe)).
Je lis pas comme toi
Le remplaçant d’un produit c’est une V2
Pourquoi ça impliquerait un changement de prestataire ?
Aaaaaahhhh !
Quand je pense que j’ai écrit aux managers…
L’avenir nous le dira, mais j’avoue n’avoir pas pensé à cette interprétation-là …
Après j’en sais rien non plus hein
Tu as raison, @nicobiot, c’est peut-être juste un renouveau complet sur lequel ils sont en train de réfléchir.
Ce qui me poussait à penser à une future rupture de contrat, c’est aussi l’ambiance entre le client et notre boîte.
Et puis pourquoi un cahier des charges?
Dans la mesure où nous serions toujours les prestataires, il « suffirait » que la P.O. continue de faire son boulot et créé des US et épiques, non ?
Bref, on en revient au Lean et à la remise de décision à plus tard : je n’ai pas assez d’éléments factuels et certains, pour prendre une décision.
Je vais essayer d’arrêter de me prendre la tête, et réviser ma certif’ de P.O. !
Merci, en tout cas!
Ca m’intéresse beaucoup : pour toi, c’est quoi l’essence de ce concept via le TPS ?
Aussi, top pour toi Charlotte si nos questionnements t’aident