Animation Lors de rétro

Communauté Scrum Life
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Il y a peut-être 2 niveaux de problème.

La première chose à se rappeler, et qu’on a souvent tendance à oublier, c’est que les gars sont là parce qu’ils sont payés. Ils ne sont pas là pour s’embarquer ensemble dans un grand projet collaboratif. Non, ils sont là (et nous aussi) pour avoir un salaire. Donc le 1er niveau est de faire en sorte qu’ils soient au moins « heureux » d’être là. De voir les collègues, de discuter, etc… Et ça, ça passe par une ambiance d’équipe qui se construit grâce à notamment :

  • Les pause-café
  • Les bar/afterwork
  • Les restos du midi
  • Les gif animé et les blagues très limite posté sur le channel privé de l’équipe
  • Des posters collés au mur
  • Des peluches dans le bureaux
  • Des lance rocket USB/Nerf
  • Des chapeaux de la honte pour celui qui pète le build,
  • Des épée de Damoclès au-dessus de l’intégrateur
  • etc, etc, etc…

Sans être la foire non plus, ce genre de chose sert à forger l’identité de l’équipe et à donner un sentiment d’appartenance à un groupe. Mais malheureusement ça ne se construit pas lors d’une rétro. Ca se construit au quotidien.

Le 2ème niveau, qui nécessite que le 1er soit atteint, est l’implication dans le projet. L’envie de s’améliorer et d’améliorer le produit. Ce niveau peut se construire lors des rétro avec des format plus ou moins classique.

La grosse erreur à faire en tant que SM est d’essayer d’atteindre le 1er niveau avec les rétro formel. Ca risque simplement de braquer encore plus l’équipe.

@Myriam1, à ton avis, à quel niveau se trouve équipe ?

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@Tan Bonjour, Tout d’abord merci ,votre analyse est très constructive pour moi et vos idées sont modernes et géniale .Mon Équipe je dirais qu’elle se situe au niveau 1. PS: j’ai été bloquée je ne pouvais plus répondre,je devais attendre vu que c’est mon premier post

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Ok, l’équipe semble bien s’entendre alors, c’est déjà bien :blush:

S’il s’agit d’un problème de mood, un bon after work peut être plus bénéfique qu’une rétro. Foirer un sprint, ça arrive, c’est le message qu’il faut faire passer. On laisse ça derrière nous, on va boire un coup avant le week-end pour oublier ça et on repart sur de bonne base lundi.

Si c’est un problème récurrent qui continue de sprint en sprint, là la rétro prend tout son sens. Si tu veux des rétro qui sortent de l’ordinaire, j’en ai quelques-une à te proposer sur mon blog:

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Bonjour @Myriam1

Je rejoins les commentaires précédents avec une petite nuance.

On ne peut nier les émotions, elles sont la conséquence de nos besoins personnels.
Un exercice possible est de réaliser un travail d’écoute active où chacun exprime ses émotions et ses besoins.

Tu pourrais aussi proposer à ton équipe de travailler sur les agréments d’équipe, charte d’équipe.
Ce qui pourrait aussi aider l’équipe à se rappeler le sens de leur existence.

Bon courage

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Un Sprint foiré ça n’existe pas.

Le pire serait de ne rien terminer.
Et alors, c’est toujours un apprentissage.

En athlétisme, pour un sauteur en hauteur, ce n’est pas parce qu’il n’arrive pas à franchir une barre de 2m10 au premier essai que c’est la fin du monde.

Ces apprentissages permettent de murir, de se forger une expérience, de dépasser nos limites.

PS : La source est un épisode ScrumLife qui date un peu.

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Ah…? Donc pour toi, ne pas atteindre un objectif, ce n’est pas un échec ? Intéressant comme concept…

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Inversement, si j’atteins 80 ou 90% de l’objectif est-ce un échec?
Un « échec » ça pourrait être de ne pas atteindre du tout l’objectif… et de n’avoir rien appris.

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C’est quand même fou cette volonté de vouloir relativiser à ce point :sweat_smile:

Oui, c’est un échec. C’est tout sauf la fin du monde, mais c’est un échec tout de même. L’apprentissage n’a rien à voir avec l’atteinte de l’objectif (sauf si le but spécifique du sprint est l’apprentissage, quoi que cela puisse vouloir dire).

On a appris des choses ? Splendide ! Prenons acte de ces enseignements. Mais on a quand même pas réussi à tenir l’engagement (et donc le seul point sur lequel l’équipe de développement est tenue responsable).

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Il y a une différence non négligeable entre :

  • Un comportement dont tu as entièrement le contrôle, comme bouger ton pouce.
  • Un comportement dont tu n’as pas le contrôle, comme le résultat du mouvement de ton pouce qui dépend de son l’environnement.

Je considère un « échec », la non-réalisation d’un comportement dont tu as entièrement le contrôle.

En ce moment, se déroule le tournoi de tennis de Roland-Garros.

Les joueuses et joueurs ont le contrôle de leurs mouvements.
Il fond leur possible pour avoir le contrôle de leur mental.
Il se donne à fond sur chaque point.

Néanmoins, à la fin du match, il y a toujours un vainqueur et un perdant.
Est-ce un échec pour celui qui a perdu le match ?

La réponse est non.
Il a un match en plus qui s’ajoute à son expérience.

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Bien sûr que si, c’est un échec à partir du moment où le but du joueur ou de la joueuse est de remporter le tournoi. Tout est dans le but.

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  1. Le jeu du « Timeline Mapping » : Demandez à chaque collègue de tracer une ligne chronologique représentant les événements marquants du projet ou de la période en question. Ensuite, invitez-les à partager leurs perspectives, à discuter des réussites, des défis et des leçons apprises. Cela permettra de favoriser la discussion et d’avoir une vue d’ensemble des expériences de chacun.
  2. Le « Dot Voting » : Proposez une liste de problèmes ou de sujets à discuter et demandez à chaque participant de voter pour ceux qu’ils considèrent comme les plus importants à aborder. Cela permettra de hiérarchiser les problèmes et de focaliser la discussion sur les préoccupations les plus partagées.
  3. Le « Five Whys » : Choisissez un problème spécifique et demandez aux participants de poser la question « Pourquoi ? » cinq fois de suite pour explorer les causes profondes du problème. Cela favorise la réflexion en profondeur et peut conduire à des solutions plus efficaces.
  4. L’utilisation de tableaux Kanban : Créez un tableau Kanban virtuel ou physique pour visualiser les tâches et les responsabilités de chacun. Cela permettra d’avoir une meilleure visibilité sur l’avancement du travail, de favoriser la collaboration et de répartir équitablement les charges de travail.
  5. L’icebreaker « Two Truths and a Lie » : Commencez la rétro en demandant à chaque participant de partager deux faits véridiques et une affirmation fausse à leur sujet. Les autres participants doivent deviner quelle affirmation est fausse. Cela permet de briser la glace, de mieux se connaître et de créer une atmosphère détendue.
  6. Le « Rose, Bud, Thorn » : Demandez à chaque participant de partager une chose positive (rose), une opportunité d’amélioration (bourgeon) et une difficulté ou un défi (épine) qu’ils ont rencontré récemment. Cela permet de reconnaître les accomplissements, de réfléchir aux possibilités d’amélioration et d’exprimer les difficultés de manière constructive.
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Bonjour team,

Je n’aime pas trop cette notion de succès ou d’échec d’un sprint. Le sprint contient le travail.
S’il n’y avait pas de travail, on pourrait dire que c’est un échec. Mais je n’ai jamais vu cela.

Une rétro, ce serait un échec si l’équipe n’inspecte pas et ne s’adapte pas.
Cela voudrait que l’équipe accepte de « mal travailler » (à nouveau j’ai du mal à y croire).

Maintenant du point de vue de l’objectif produit, il faut bien se dire si l’on progresse ou pas.
Et si on n’a fait 0% de progression, il faut quand même se dire que c’est un échec ?
Parce que si on relativise l’échec ou la non progression, c’est juste du déni et cela va empêcher l’équipe de progresser.

Donc on revient aux fondamentaux: transparence, inspection, adaptation.

Courage :wink:

PS : peut-être échanger en équipe ce qu’est un échec, et qu’est-ce qui est en échec …

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30 modèles de rétrospective de Sprint pour votre équipe (neatro.io)

Un exemple :
La rétrospective du Sailboat (Voilier) | Neatro

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Non. Sinon ça devient une time-box de production et l’objectif du sprint n’a plus d’intérêt autre qu’une vague « direction » à prendre. Le courage dont on parle dans les valeurs, c’est effectivement de ne pas se voiler la face et de se dire que cet engagement n’a pas été tenu.

On fait ça à chaque sprint planning. Ca s’appelle une objectif de sprint. Et c’est le moyen d’alignement le plus important dans Scrum. Exigeons donc un peu de rigueur vis à vis de cette responsabilité.

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Ah ? Moi j’ai vu ça fréquemment au contraire. Une équipe qui revient sans cesse en rétro, qui répond les même choses aux même interrogations et qui fait les même constat. Et tout ça venant du manque de courage de dire au mangement: « On prend la décision et ses conséquences en main ».

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@Samuel_Abiassi

Scrum guide : Le sprint « Tout le travail nécessaire pour atteindre l’Objectif de Produit »

J’insiste sur la différence entre le travail et l’objectif. Le travail qui est une production et l’objectif qui est un engagement. Le sprint est l’ensemble est je ne crois pas que tu puisses tout échouer.

Je fais une différence entre avoir travaillé et d’avoir travaillé efficacement.
Je ne juge pas le travail, mais le focus donné au travail.

Ce que je veux évoquer c’est la différence entre le jugement de l’individu ou de l’équipe.
Je pars du préambule que les équipes veulent faire, et veulent bien faire. Et finalement, ce que je vois est qu’elles ne savent pas comment faire, comment le gérer.

Je suis peut-être un optimiste ou un utopiste :slight_smile:
Je crois aux capacités des personnes et je reproche au système.

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Bien sûr que non, on « échoue » pas tout. Bien heureusement. Encore une fois, on a appris, on a compris, on a produit. Mais comme tu le fais remarquer très justement :

L’échec peut très bien être dans la capacité à définir un objectif atteignable, dans la mise en œuvre d’une planification efficace pour y arriver, dans l’engagement de l’équipe vis à vis de l’objectif, dans sa façon d’implémenter le kaizen pour se renforcer… Mais tout ça importe peu si on considère qu’il n’y a pas eu d’échec. Pourquoi améliorerait-on quelque chose qui marche, et sur quel base d’ailleurs ?

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À mon avis, il y a au moins 2 nuances « d’échec ».

Comportement contrôlé, tu peux changer ton comportement.

La première, je la définis comme la non-réalisation d’un comportement dont tu as entièrement le contrôle.
Je me dis
— « Zut, je sais faire, mais je n’ai pas agi de la bonne manière. La prochaine fois, je vais changer mon comportement. »

C’est un sentiment négatif, mais directement après, tu corriges ton comportement.

Comportement non contrôlé, tu apprends sur ton environnement.

La seconde nuance par symétrie, je la définis comme la non-réalisation d’un comportement dont tu n’as pas entièrement le contrôle.
Je me dis
— « Tiens, c’est bizarre, je ne m’y attendais pas, c’est intéressant comme résultat. La prochaine fois, je vais tester une autre hypothèse pour en apprendre plus. »

C’est un sentiment positif, cela répond à ton besoin d’apprentissage et de curiosité, en mettant en lumière un comportement de ton environnement que tu ne t’y attendais pas.

Et donc

La peur de l’échec, qui résulte communément d’un sentiment négatif, nous empêche d’embrasser la nuance positive de l’échec de l’apprentissage.
La peur nous fait confondre ces deux nuances « d’échec », et nous avons un comportement irrationnel.

En voici un exemple :
Tu dérisques en planifiant ton futur, mais tu oublies que le futur est imprévisible.

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Mouais… très naïf et caricatural. Imagine toi dans une situation absolument critique où un évènement extérieur fait tout dérailler. Je parie que ta première réaction sera pas « Chouette ! Qu’est-ce qu’on peut apprendre de ça ? » mais « Oh p%tain de b¤rdel de m€rde, on est mort ! ».

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Comment on-t-elles fait les entreprises lors de la pandémie de 2021 ?

Certaines ont pivoté et d’autres sont mortes, car ne pouvant pas pivoter.

Quand tu vois que tu vas droit dans le mur à 100km/h, tu n’as pas le temps de t’apitoyer sur ton sors.
Tu dois agir, changer de chemin et pivoter.

Ce qui te permet de t’adapter au nouvel environnement qui se présente à toi.
En faisant cela, tu mets à jour ta carte des lieux.
Et donc, tu es obligé d’apprendre pour survie et enfin vivre.