Commençons par définir

Je débarque et j’observe déjà ce premier point sur la « définition »

La définition est un « contrat » entre les utilisateurs du mot, et ce qu’il s’en représente.

Définir c’est s’aligner, pas « défendre son interprétation »

Le process « définissons » ce terme XXXX part souvent dans un débat, une négociation,
et qui se fini plus souvent par un non-accord et un qui gagne et d’autres qui se disent « laissons-le penser ça, mais je reste dans ma conviction »

Il sera finalement plus intéressant de travailler dans l’autre sens.

Prenez chaque définition, et cherchez le terme (sans doute composé) que le groupe s’accorde à utiliser pour la représenter.

Au sein du groupe, vous êtes alors aligné, reste les interactions avec d’autres groupes.
Dans un premier temps, précisez de (explicitement au début, implicitement une fois que c’est assimilé) « Dans notre groupe/contexte » …

Ensuite, si les échanges entre votre groupe et d’autres s’intensifient, cela forme un groupe de groupe, et on peut recommencer l’exercice ci-dessus.

Cela peut sembler fastidieux, mais le vocabulaire n’appartient qu’à ceux qui l’utilisent et pour ce qu’il représente pour eux.

Tu es en train d’arguer pour la priorité de la définition qui est attribuée à Socrate. Mais il y a des limites à ce principe épistémologique. Déjà, il est aujourd’hui impossible de définir explicitement certains concepts clés, non des moindres la connaissance. La définition de Platon que la connaissance est une croyance, vraie et justifiée a tenue quelques millénaires avant d’être remise en cause par différents philosophes, notamment par Edmund Gettier (voir Problème de Gettier — Wikipédia).

La méthode proposée semble idéale et je le soutiendrais dans certains cas, mais il est très très loin d’être universel. La philosophie et l’épistémologie, c’est bien plus complexe que ça.

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Tu débarques ?!

Je nai pas compris ce que tu veux dire, as tu un exemple stp ?

En tous cas, jsuis d’accord qu’il est important de s’aligner sur certaines définitions dans un contexte. Quand on sait ou qu’on se rend compte que le terme employé est sujet à interprétation, quand la définition qu’on en fait dans notre contexte a des spécificités par rapport à la définition du dictionnaire ou de tout autre régérentiel. Un glossaire quoi :slight_smile:
C’est bien ca le sujet ?

Cette conversation est un fork d’une autre conversation (celle sur la maturité)

Au lieu de partir du mot « maturité » et demander à chacun comment il définit le terme, on part de la définition (« le fait que les gens fassent leur boulot ») et on demande quel mot correspond à la définition (« moi je dirais professionnalisme », « moi je dirais éthique professionnelle », …)

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J’ai presque envie de te faire le parallèle entre est-ce que l’architecture vient du groupe ou est-ce qu’il faut un architecte qui donne du cadre au reste.

J’ai le ressenti qu’une définition, un concept pour laquelle on cherche en groupe à donner un nom rassemble l’équipe.
Alors que chercher à définir des mots , crée des écoles et des clans, qui s’opposent et qui rentrent dans des débats interminable ( ou inachevés )

Et ça m’évoque encore un autre parallèle c’est le temps où on essayait de donner des noms aux équipes par rapport à ce qu’elles font…

Et j’ai toujours trouvé le moment idéal quand elles se sont appelés l’équipe rouge l’équipe Alpha l’équipe cigogne.
Parce que finalement c’est juste un mot pour savoir de quoi on parle.

Note je n’explique pas ça pour dire ce que je pense qui doit être fait (surtout pas aveuglément) mais pour montrer mon mode de réflexion.

/Vu la récurrente réponse de type "ça dépend du contexte " je trouve plus intéressant de travailler à partir de questions à se poser que de liste de réponses/

Bien d’accord avec ça.

Les deux ont leurs avantages et inconvénients. Débattre, ça s’apprend.